Joie de présenter cette nouvelle revue Comme nous brûlons des inéditions métèque ! Ce premier numéro qui a pour titre Que des indigènes dans la BM se place sous le signe du départ : vous y lirez des récits sur l’immigration, sur l’exil, sur la dépossession et la perte, mais aussi sur des souvenirs d’été, de retour en famille, en enfance, et des inévitables heures passées dans la voiture ou dans l’avion. Vous trouverez surtout des imaginaires dissidents, et, vous le découvrirez peut-être, des récits que l’on ne trouve souvent jamais ailleurs. Espace de respiration et de créativité, espace aussi politique, cette revue désire diffuser des textes qui parlent d’Islam, de famille, de communauté, de génocide, d’exil, et de toutes ces choses qui sont quotidiennement salis et déformés dans les récits hégémoniques.
Dans le sommaire, vous trouverez des noms connus, tels que Kaoutar Harchi, Fatima Daas, ou Fatou S. mêlés avec des primo auteur.ices, des premières tentatives, des premiers gestes. Ce mélange est rare et beau. Ces récits portent une joie, une forme d’amour particulière porteuse de force révolutionnaire.
Seront présent·es à la librairie : Sihem Benmina qui a lancé cette revue (dont j’ai emprunté les mots le descriptif ci-dessus), Diane Malesta la graphiste, ainsi que François Fournet dont une nouvelle se trouve dans ce premier numéro.
En attendant, si vous voulez soutenir la revue, c’est par là > .
jeudi 13 novembre à 19h, entrée libre, accessible PMR
